Chroniques du joueur itinérant - Débarquer sur Final Fantasy XIV

En tant que joueur de MMORPG itinérant avec un train de retard, je débarque sur Final Fantasy XIV : A Realm Reborn. Je vais aborder à travers plusieurs récits mon passage sur cette nouvelle déclinaison de la célèbre licence de Square Enix.

Initiée en 1987 sur Famicom, la série Final Fantasy a connu depuis de multiples déclinaisons et supports à travers les temps vidéoludiques. Si chaque épisode est indépendant à quelques exceptions près, les jeux de la série conservent cette patte graphique que l'on reconnait entre tous et Final Fantasy XIV ne déroge pas à cette règle. Dès les premiers pas dans cet univers encore à découvrir, on sait qu'on ne sera pas perdu. Il s'agit bien d'un Final Fantasy, démarrant comme il se doit par une superbe cinématique, dans un monde mêlant fantasy et modernité à la sauce RPG japonais. Sans se nommer, on retrouve tous les classiques avec les humains, les machins court sur pattes, les grandes perches, les chats pour les joueurs aux goûts douteux.

Tu me parles petit ?
Tu me parles petit ?

Coté MMORPG, on est également loin d'être perdu. Guidé dès le début par une quête nous accompagnant à travers l'une des trois capitales de départ, les points d'exclamations seront bien notre repère à travers toute l'aventure. Ainsi l'Epopée ou quête épique vous mènera à traverser le monde, vous guidant et débloquant les quêtes de la zone adaptées à votre niveau. Malgré la taille relativement réduite de ce monde et son découpage, l'ensemble forme un tout cohérent et vivant. On est par contre bien frustré par les murs invisibles, marquant trop rapidement et maladroitement la fin de nos explorations. Malgré tout, ce monde parcouru par de nombreux joueurs qui courent et sautent dans tous les sens et donc plein de vie est un plaisir à visiter. On notera certains paysages à couper le souffle, même s'il est vrai que je devrais faire plus de sport.

Arrivé plusieurs semaines après la sortie du jeu, ce qui accessoirement m'a permis d'éviter les embouteillages et autres aléas qui ont marqué le lancement, les différentes zones de tout niveaux sont néanmoins encore bien remplies. En effet, le système de changement de classe permettant de cumuler tous les apprentissages sur le même personnage pousse à repartir du début à maintes reprises. Pour l'anecdote, ayant basculé sans prévoir sur l'archerie pour gagner quelques bonus secondaires intéressants pour mon mage, je me suis retrouvé légèrement dévêtu. J'ai ainsi eu le bonheur de me promener à l'air libre, en caleçon.

L'exhibitionnisme sur Final Fantasy XIV
L'exhibitionnisme sur Final Fantasy XIV

Donc mon caleçon et moi, nous nous sommes lancés dans l'aventure. L'Epopée porte bien son nom car il s'agira de sauver le monde. Comme toute aventure, elle doit commencer modestement en tuant des coccinelles et des écureuils, seules cibles à ma portée de débutant aventurier. Certains sont restés bloqués sur l'histoire du bretzel. Il est compréhensible de l'avoir mauvaise en tant qu'aventurier de devenir un simple larbin assurant le transport et la distribution de bretzel. Mais ils oublient vite la puissance du bretzel, qui a failli ébranler en 2002 la plus puissante des nations du monde, à savoir les États-Unis d'Amérique quand son président George W. Bush a perdu connaissance, temporairement terrassé par un bretzel mal engagé par son oesophage. Morale de l'histoire, qui a ses moments forts et d'autres bien moins glorieux, il ne faut pas négliger votre quête épique. Elle est essentielle pour la bonne conduite de votre aventure, qui est encore une autre histoire.

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